Sa liberté de parler

J’ai lu il y a quelques jours les mots qu’a prononcés Florent Pagny sur une radio lors de la promo de son dernier cd. A savoir : « Un jour ton môme il rentre à la maison et se met à parler rebeu. C’est pas possible […] le verlan encore, tout va bien, mais là
il n’y a pas de raison ».
Et là, tout le monde lui tombe dessus, le CRAN le premier qui voit là des propos racistes… Je me suis dit à ce moment là que Pagny en avait vraiment, parce que c’est une chose de sortir une chansonnette pour régler ses comptes avec l’administration fiscale, mais en ce moment c’en est une autre que de dire un mot de travers en abordant le thème de la population issue de l’immigration africaine (y compris le maghreb). Certes, l’expression « parler rebeu » qui ne correspond à rien n’a pas joué en sa faveur, mais je ne pense pas qu’il voulait stigmatiser les gens d’origine arabe.
Je crois qu’il s’agissait simplement de nommer ce langage très en vogue dans nos banlieues et mis à la mode par nos « amis » les rappeurs, vous savez cette façon qu’on certains jeunes (et moins jeunes) de vous parler qui fait qu’on se demande soit s’ils sont sains d’esprit soit s’ils vont vous dépouiller.
Alors qu’a fait notre pourfendeur de la solidarité fiscale ? Il s’est rendu sur un plateau de télé pour se justifier. Mais se justifier n’est pas s’excuser, et j’ai trouvé ça bien. Va falloir que je me ressaisisse, pour un peu je deviendrais fan.

Un commentaire

  1. À quoi ça sert d’être chébran si l’on finit comme tous les autres : vioque et broke ?C’est vrai qu’on peut toujours voir une insulte où il n’y en a pas, mais c’est pas nouveau.(je lis Marcel Aymé, pas encore compris pourquoi il a défendu un écrivain anti-sémite et fasciste…)

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