Le rédacteur masqué a encore frappé. Une dépêche d’Associated Press a été publiée sur le site YahooActualités aujourd’hui. Il y est dit que la mère d’une enfant disparue au mois de juin aurait avoué son meurtre. Encore une histoire sordide.
Comme toutes les personnes qui ont lu cette dépêche (voir l’image ci contre), j’ai d’abord lu le titre, sobre, qui dit que « la mère de Typhaine et son compagnon ont avoué le meurtre de la fillette ».
Puis j’ai lu la phrase d’introduction (celle en gras) qui en dit plus que le titre mais qui est moins détaillée que le reste de la dépêche. Il y est écrit que : »La mère de Typhaine, une enfant de cinq ans mystérieusement disparue le 18 juin à Maubeuge (Nord), et son compagnon ont avoué avoir tué la fillette lors de leur garde à vue dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de source policière« .
Au delà des faits horribles je m’arrête sur la construction de cette phrase que je trouve bancale. Parce qu’en effet, si je ne retiens que l’essentiel de cette phrase je comprends que la mère de Typhaine et son compagnon ont avoué avoir tué la fillette lors de leur garde à vue.
Et là, à mon humble avis, comme aurait dit Fernand Raynaud : « y’a comme un défaut ». Le défaut, je le vois ici, dans : « ont avoué avoir tué la fillette lors de leur garde à vue« . Parce que ça, ça veut juste dire (même si ça ne tient pas debout) que la mère et son compagnon ont tué la fillette lors de leur garde à vue, pendant leur garde à vue.
Hé oui, ça ne tient pas bien sûr. Mais pour éviter de jeter le trouble chez tous ses lecteurs le rédacteur de cette phrase aurait dû écrire que la mère de Typhaine et son compagnon ont avoué, lors de leur garde à vue, avoir tué la fillette. De cette façon, rien qu’en déplaçant un groupe de mots, nous sommes certains sans aucune ambiguïté que « lors de leur garde à vue » correspond au moment où la mère et son compagnon sont passés aux aveux et non pas au moment où ils ont tué la fillette.
D’où l’importance de la bonne construction d’une phrase.
J’ai cru que j’étais morte…A un Y près…D’où l’importance d’une bonne orthographe.
nous sommes fait pour nous entendre.